avril 25, 2024
Accueil » Lina Bouguedour : une plume prometteuse pour la littérature algérienne !

Lina Bouguedour, avec sa plume prometteuse, vient de publier son deuxième livre. Sensible au vécu des jeunes, elle se consacre aux thématiques concernant la frange juvénile. Véritable génie, la native de Tigzirt (en Kabylie) figure dans la liste restreinte des plus jeunes écrivains du monde…

Lycéenne en 2ème année Maths, Lina Bouguedour commence à écrire depuis l’âge de 10 ans. Sous le regard bienveillant de son père, l’adolescente est consciente de l’importance des études et sait qu’elle ne doit pas s’occuper uniquement de la littérature… Malgré son jeune âge, elle veille à les concilier comme l’attestent bien ses résultats scolaires (plus de 18/20 de moyenne cette année !)

À 16 ans, Lina parle parfaitement plusieurs langues dont tamazight, l’arabe, le français et l’anglais. Elle a déjà lu l’œuvre de Mouloud Feraoun, “La Grande maison” de Mohammed Dib et d’autres romans du genre. Une lectrice universelle, elle lit les romans en anglais et s’intéresse à la littérature russe en français. Elle fait partie du top 4 national des jeunes écrivains !

«Encre de fille» : problèmes de la jeunesse algérienne

Une habituée des événements culturels, Lina Bouguedour, avec son verbe facile et parlant aisément quatre langues, surprend à chaque fois le public. Comme c’était le cas lors de la célébration du 1er novembre dans sa région natale. Elle a remporté le 3éme Prix au concours de la poésie patriotique, en déclamant en sa langue maternelle deux poèmes dédiés aux martyrs.

En poète confirmée, la talentueuse Lina vient de publier son deuxième livre. Un recueil de poésie en langue arabe intitulé «Encre de fille» («Hibr Fatat») paru aux Editions El-Amel (2023). Elle y traite les problèmes socio-économiques, mais aussi affectifs, de la jeunesse algérienne en semant l’espoir pour un avenir radieux malgré tous les problèmes et les aléas de la vie qui les guettent.

«Un oiseau sans plumage» : guerre, esclavagisme et racisme

Dans ses écrits, la jeune écrivaine s’intéresse à la jeunesse et les problèmes sociaux qu’elle rencontre. Dans son roman «Un oiseau sans plumage», écrit en arabe («Tir bila riche»), Lina Bouguedour a traité le thème de la guerre, de l’esclavagisme et du racisme, notamment en Afrique. Soucieuse et sensible au vécu des jeunes, la jeune écrivaine aborde des thématiques concernant la frange juvénile.

Profitant de la période du confinement, elle finira l’écriture de son premier roman qu’elle a entamé lorsqu’elle était au collège. En juin 2022, alors âgée de 16 ans, son premier roman est publié par les Editions El-Amel. Elle y raconte l’histoire d’un enfant nommé « Baraà», son personnage principal originaire d’Afrique subsaharienne, perdu dans un désert après une guerre sanglante et meurtrière.

Lina, un phénomène rare !

Grâce à un convoi de chameau, il sera sauvé, et ensemble, il feront face à plusieurs aventures. Mais le malheur le poursuit ! Le gamin se perd encore une fois dans un marché pour se retrouver devant un marchand nègre. Ce dernier, le vendra à un homme blanc… Avec son style, le jeune auteure tient en haleine le lecteur du début à la fin.

Ne comptant pas s’arrêter là, elle continue à travailler sur le roman parallèlement à sa poésie. La jeune romancière déborde d’imagination, d’intelligence et d’humanité. D’ors et déjà, elle songe à écrira un ouvrage en Tamazight. Lina est un phénomène rare, avec son innocence et son inspiration débordante, elle représente l’une des plumes prometteuses de la littérature algérienne !

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