
De l’avis de spécialistes, Yennayer, et les rites qui accompagnent sa célébration à travers toute l’Afrique du nord, mérite d’être inscrit comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité… Comme premier jour de l’an du calendrier agraire, pourquoi le célébrer est-il utile ?
Avant de parler de la célébration de Yennayer et son impact sur la société, j’aimerais répondre à la question : en quoi les célébrations, de toutes natures, sont-elles utiles ? Toute célébration d’un événement ou d’un fait historique est faite pour les perpétuer dans le temps.
Pour ce faire, elle doit susciter des questionnements et des réponses utiles à la compréhension de chaque fait célébré. Il n’est pas normal : Qu’un algérien ne cherche pas à connaître les raisons, les sens et les objectifs des deux dates historiques, le 1er novembre et le 5 juillet, qu’on célèbre chaque année !
Un nouvel an (pas) comme les autres
C’est la même chose pour un musulman s’il ne comprenne pas le sens du 1er Moharem et les autres fêtes religieuses. Qu’un citoyen du monde ne cherche pas à comprendre le sens du 1er janvier. Qu’un chrétien ne s’intéresse qu’au côté festif du Noel sans comprendre son fond.
C’est pareil aussi pour toutes les autres fêtes universelles fêtées partout dans le monde : Que la femme ne connaisse pas la raison et l’origine de sa fête internationale de chaque 8 Mars. Qu’un travailleur ne cherche pas à comprendre le sens de sa fête, chaque 1er mai…etc
Yennayer, une fête bientôt universelle !
Et, puisque c’est le sujet du jour, qu’un amazigh ne cherche pas à connaître la signification de Yennayer, ce n’est pas normal ! Cette fête nous renseigne sur l’étendue de Tamazgha, puisque sa célébration se fait le même jour, qui correspond au 12 janvier, à travers le territoire national algérien.
Yennayer est célébré le 12 janvier en Kabylie, en Oranie, dans la région des Beni Snous, les Aurès et ailleurs… Mais, aussi, à travers toute l’Afrique du nord : Maroc, Tunisie, Libye… Avec la diaspora berbère, il est fêté, presque à travers le monde entier. Yennayer une fête bientôt universelle !
Yennayer, une fête de lumière
Yennayer est une fête conviviale, puisqu’elle permet à la famille de se réunir autour d’un repas (Imensi n yennayer). Généralement, un couscous au poulet avec une sauce composée de sept légumes secs (sebεa isufar). C’est une fête de lumière qui augure l’abondance et la prospérité, puisqu’il correspond au 1er jour agraire.
C’est une fête de partage et de générosité. C’est une fête d’union et de solidarité qui rappelle à tous les amazighs du monde leur même appartenance. Nous, les algériens, fêtons officiellement 3 jours de l’an par année : 1er Yennayer qui dénote notre amazighité ; 1er Moharem qui dénote notre islamité et le 1er janvvier qui dénote notre universalité.
Et le tout dans notre algériannité !
Une fête conviviale, puisqu’elle permet à la famille de se réunir autour d’un repas copieux , pendant toute mon enfance c’était “” la3djouza “” d’après les parents une vieille qui sillonne les rues à la recherche des enfants sages et offre “” tresse “” mon père arrivait les mains charger disant qu’il a rencontré “” la3djouza”” et elle lui a remis ces douceurs , c’est ça l’histoire de mon enfance , c’est vrai nous sommes ignorant de certaines fêtes ,de certaines dates , mais maintenant el hamdoulillah je cherche à savoir pour mes enfants et petits enfants